Boycott: Décision du Comité cantonal et de la Conférence des présidents


Réunis le 18 juin 2001, le Comité cantonal et la Conférence des présidents des 9 associations de la Société pédagogique vaudoise (SPV) ont pris connaissance des décisions du Conseil d'Etat sur le dossier des enclassements 2001, ainsi que sur celui de la pénibilité dans le domaine de l'enseignement (décisions du CE du 11 juin).


La SPV relève comme des signes positifs:


Néanmoins, en «offrant» 30 classes supplémentaires au secondaire inférieur, le Conseil d'Etat agit selon une approche ponctuelle. Il affirme que son intention est de reconduire cette mesure lors des prochaines années scolaires, mais n'en précise aucunement les modalités. La SPV rappelle que c'est pour assurer la pérennité de la mesure qu'une demande de modification réglementaire a été privilégiée par le groupe paritaire DFJ-associations traitant de la «pénibilité dans le secteur de l'enseignement»(passage de 26 à 24 élèves comme maximum à l'enclassement dans les voies VSG et VSB, ainsi qu'au gymnase).


De plus, le Conseil d'Etat ne fait état d'aucune autre mesure susceptible de lutter contre la pénibilité dans le domaine de l'enseignement (en particulier dans les cycles primaires), alors que le rapport de l'Institut universitaire romand de santé au travail ouvre des pistes.


Forts de ces constats, le Comité cantonal et la Conférence des présidents des associations de la Société pédagogique vaudoise:


ont décidé, à l'unanimité, de:


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  • suspendre les autres mesures jusqu'à une nouvelle évaluation de la situation que mènera la SPV, le 24 septembre 2001, portant, notamment sur






  • Enfin, si nous saluons la décision de reclassifier rapidement les professions de la santé, nous rappelons qu'une demande parallèle avait été déposée devant le Conseil d'Etat pour la classification des maîtres primaires. Or, le gouvernement vaudois ne l'a pas acceptée, renvoyant l'examen de ce dossier à la DECFO (Description des emplois et classification des fonctions).

    La SPV dénonce cet état de fait.